décembre 03, 2006

L'arbre de Vie

L'arbre de vie, ou Etz Haim, est le titre d'un des ouvrages du Ari, cabaliste de safed, un des géants de la cabale, il ouvrit aux générations qui le suivirent les portes de la cabale. Depuis son travail, l'interdit qui portait alors sur l'étude de la cabale fut levé, et toute personne qui souhaite étudié est depuis lors encouragée à l'étude de la cabale, comme nous rapporte le Rav Azoulay dans son ouvrage Orh HaKhama, "L’interdiction d’étudier la Cabale n’était en vigueur que jusqu’en 1490, depuis cette date, il convient d’encourager tout le monde à étudier le Livre du Zohar"

Voici le texte introductif de l'Arbre de Vie :
Sache qu'avant la création, seule existait la lumière supérieure
qui, simple et infinie,
emplissait l'univers dans son moindre espace.
Il n'y avait ni premier, ni dernier, ni commencement, ni fin,
Tout était douce lumière harmonieusement et uniformément équilibrée
En une apparence et une affinité parfaites,
Quand par Sa volonté furent créés le monde et Ses créatures,
Dévoilant ainsi Sa perfection,
- source de la création du monde -
Voici qu'Il se contracta en Son point central,
Il y eut alors restriction et retrait de la lumière,
Laissant autour du point central entouré de lumière
Un espace vide formé de cercles.
Après cette restriction, d'En-haut vers En-bas
Un rayon s'est étiré de la lumière infinie
Puis est descendu graduellement par évolution dans l'espace vide.
Épousant le rayon, la lumière infinie dans l'espace vide est alors descendue,
Et tous les mondes parfaits furent émanés.
Avant les mondes, il n'y avait que Lui,
Dans une Unité d'une telle perfection,
Que les créatures ne peuvent pas en saisir la beauté,
car aucune intelligence ne peut Le concevoir,
Car en aucun lieu Il ne réside, Il est infini, Il a été, Il est et Il sera.
Et le rayon de lumière est descendu
Dans les mondes, dans la noire vacuité,
Chacun de ces mondes étant d'autant plus important
Qu'il est proche de la lumière,
Jusqu'à notre monde de matière, au centre situé,
A l'intérieur de tous les cercles, au centre de la vacuité scintillante,
Bien loin de Celui qui est Un, bien plus loin que tous les autres mondes,
Alourdi à l'extrême par sa matière,
Car à l'intérieur des cercles il est,
Au centre même de la vacuité scintillante

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