décembre 30, 2006

Sortez de l'ordinaire !

L’aspiration au changement, à quelque chose de différent, est un trait commun à tous. Nous voulons tous que chaque jour soit spécial. Nous voulons tous être part de quelque chose qui soit extraordinaire.

Mais chaque tentative censée nous amener ce quelque chose de spéciale, ce morceau unique que nous souhaitons détenir nous échappe. Malgré tous nos efforts, il semble nous manquer la bonne direction dans laquelle chercher.

De tout temps, l'homme a cherché des réponses aux questions essentielles de la vie, sur son identité, sur sa raison de vivre.

Chacun, à sa manière, essaie de trouver des réponses à ces questions dans les sources d'information à sa disposition. Chacun de nous se forge sa propre vision du monde à partir de qu'il considère comme l'approche la plus fidèle.

La réalité et la vie quotidienne mettent à l'épreuve à chaque instant le bien-fondé de notre perception des choses, nous obligent à la rectifier et à la modifier. Pour certains, ce processus se produit au niveau du conscient, pour d'autres, il est inconscient.

Le besoin impératif de changer et de trouver des réponses provient de la volonté d'éprouver du plaisir et d'éviter la souffrance. Sous cet aspect, nous sommes identiques à tout être vivant. Une vache, une grenouille ou un poisson recherchent, eux aussi à leur manière, le maximum de plaisir et le minimum de souffrance.

Les lois de la nature, l'expérience, le comportement des êtres vivants nous enseignent qu'il n'existe pas de moyen logique pour éviter de souffrir. La souffrance peut, tout au plus, être acceptée comme un mal nécessaire.

La question essentielle relative à l'existence humaine ajoute une autre dimension aux souffrances de l'homme dans leur globalité, quelle est leur raison d'être? Cette question du sens de l'existence ne nous laisse pas de répit, même quand tel ou tel de nos désirs quotidiens a été temporairement satisfait.

Cette recherche du sens qui nous fait plus humain, nous mène vers l’intériorité de l’homme, vers cette chose qui sort de l’ordinaire. Et il n’y a rien de plus satisfaisant pour l’homme que de se découvrir, lui permettant de ainsi de s’accomplir.

Ce désir de changement de l’extériorité vers l’intériorité, est le point de départ du chemin spirituel de l’homme. Et il existe une méthode pour faire évoluer ce désir, pour faire progresser l’homme de son état actuel vers un avenir meilleur, vers son point qui fait de lui un être unique, cette méthode est la sagesse de la kabbale.

Les kabbalistes ont décrit dans leurs ouvrages le fonctionnement de l’intériorité de l’homme, de son âme. Ils nous ont révélé notre intimité la plus profonde et la plus complexe dans une langue simple d’accès permettant à tous de devenir plus humain.

décembre 22, 2006

Me réparer et réparer le monde

Me réparer et réparer le monde

Nos facultés de perception sont très grossières. Nous ne sommes même pas capables de ressentir ce qui se passe dans notre propre corps, comme les collisions entre les molécules ou la naissance de nouvelles cellules. De nombreux changements doivent se produire pour que nous puissions avoir une sensation quelconque.

Il faut un certain temps pour que nous commencions à ressentir un nouveau phénomène. La naissance d’une nouvelle sensation n’intervient qu’après l’agitation de millions de phénomènes internes, de systèmes. Plusieurs corrections doivent avoir été réalisés pour que ces changements atteignent le niveau de sensibilité qui nous permettra de les ressentir.

L'étude de la Cabale agit en nous au niveau de l’âme, sur les attributs du «désir de recevoir» que nous ne ressentons pas encore. L’'homme lit et ne comprend rien; il a l’impression que l’étude ne sert à rien parce qu’elle agit précisément sur les attributs qui se trouvent en dessous de son seuil de perception. Cette situation rappelle celle d’un homme qui remplit un verre en se disant: «Pourquoi remplir la partie inférieure du verre alors que je n’en bois que la partie supérieure? Il suffirait que je remplisse la partie supérieure pour boire. Pourquoi me soucier du reste du verre?»

Le «désir de recevoir» de l'homme se corrige par l'étude de la Cabale; l'étude de la Cabale agit sur les niveaux de l'âme, sur le récipient et sur le désir qui se trouvent dans la «partie basse» de son verre. Tant que les désirs ne montent pas au point où il commence à percevoir, il n'y touche pas, il ne les «boit» pas, ne goûte pas leur réelle saveur.

Petit à petit, il éprouve des sensations; lentement car le «désir de recevoir», son égoïsme, est profond et complexe. Il s'adapte à la lumière car le nombre d'attributs du «désir de recevoir», de l'égoïsme, est le même que dans la lumière. Ainsi, même si nous ne comprenons pas ce que nous étudions, nous devons poursuivre notre étude, non seulement pour comprendre mais aussi pour saisir les attributs de la lumière.

Sans cette intention, sans ce désir de saisir la lumière, nous ne parviendrons à aucun résultat car l’action de la force de l'étude, de la force de la lumière est proportionnelle à la force de l'intention de l'homme, de sa volonté. La révélation est lente et progressive mais si l'homme relie tout ce qu’il ressent à la question essentielle du sens de sa vie, toutes les autres questions, qui sont subordonnées à celle-ci, se résoudront d’elles-mêmes.

Lorsque l'homme répare son désir, son intention, tous les éléments de la création qui lui sont inférieurs (animaux, végétaux et minéraux) participent également à cette élévation bien qu’ils n'en soient pas conscients. Ils ne peuvent le ressentir car seul le niveau «humain» peut ressentir les changements spirituels. Pourtant, l'influence globale de la lumière est sensible à tous les niveaux de la création.

Les autres éléments de la création ne se posent pas la question du sens de leur existence. Lorsque l'homme se pose cette question en étudiant le Talmud des dix Sefirot, dans l’intention de se lier avec En haut, avec la lumière, ainsi les autres éléments de la création sont inclus en lui; ils se joignent à sa question et traversent la réparation en lui. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l'homme peut ressentir la nature en lui. Par exemple, en volant par-dessus des montagnes, on ressent leur calme authentique et leur forte attente de révélation du Créateur.

L'homme élève tous les éléments de la nature: minéraux, végétaux et animaux. Toutes les formes et tous les genres de la nature s’élèvent avec l'homme sans faire la moindre action. «L'action» désigne le travail avec un «écran»: une réparation avec une intention tournée vers le Créateur, une intention de donner. C’est là le but de l'homme alors que les autres créations, en comparaison, n'ont pas de but; seul l'homme opère une correction, il est le seul à s’interroger sur le sens de son existence.

Le monde change en fonction de l'homme: si l'homme s’améliore légèrement, le monde s’améliorera suivant la même mesure. Ces changements sont si minuscules qu’ils nous sont imperceptibles; pourtant, ils se produisent, nécessairement et immédiatement, en bien ou en mal. La création connaît un certain développement progressif (l'évolution) qui dépend des changements qui se produisent en l'homme. Tout élément dans la nature a un désir propre de conservation, de survie. Ainsi chaque atome, chaque particule veut se conserver, conserver sa forme; tel est l’expression de son «égoïsme».

«La force» est la manifestation externe du désir. Autrement dit, lorsque je veux quelque chose, je fais tout pour l'obtenir, c'est ce que l'on appelle la «volonté». Si l’on observe les forces qui agissent dans la nature, comme la gravité, l’électricité, les réactions chimiques, on s’aperçoit qu’il ne s’agit en réalité que de deux forces: la force qui attire – recevoir - et la force qui repousse - donner. Telles sont les deux forces qui existent dans la nature; toutes les forces ne sont rien d’autre que leurs variantes.

Seuls l’homme et le Créateur existent dans le monde spirituel. L'homme est la volonté de donner au Créateur et le Créateur est la volonté de donner à l'homme. Seule la volonté appelée «homme» est une volonté libre; toutes les autres ne disposent pas de libre choix; c'est pourquoi, on les appelle «anges». Une volonté de recevoir démunie de liberté de choix ne peut s’interroger ni ne peut se purifier. Elle doit se joindre à qui dispose d’un libre choix, afin de pouvoir se purifier et se corriger, et c’est le travail attribué à l’homme.

décembre 14, 2006

La table et son hôte ... un peu de gastronomie ...

Petite parabole sur le donner et le recevoir ...

La Table d'hôte

Acte 1

Dans une demeure spacieuse bien éclairée, un homme d’allure agréable est occupé en cuisine. Il prépare le repas pour son invité qu’il attend de longue date. Jonglant d’une casserole à une autre, il se souvient des plats dont son invité est si friand. Son anticipation est joyeuse et manifeste. Avec les gestes d’un danseur, il place cinq plats sur la table, auprès de laquelle se trouvent deux chaises à coussin.

Toc, toc, l’invité entre. A sa vue, le visage de l’hôte s’éclaire, et celui-ci l’invite à passer à table. L’invité s’assied, tandis que l’hôte le couve affectueusement du regard. L’invité regarde les bons plats étalés devant lui, et les hume à distance. Il est clair que ce qu’il voit lui plaît, mais il exprime son admiration avec une modération pleine de tact, sans laisser paraître qu’il sait que ces mets lui sont destinés.

(...)

suite

décembre 13, 2006

Votre avis - vos envies...

Bonjour lecteur,
Je m'efforce de mettre dans ce blog, chaque jour, un aspect different de la kabbale afin de fournir au long des posts une image complete de ce que le Baal Soulam et l'ensemble des autres kabbalistes ont essayé de transmettre dans leurs ouvrages.
Malgré mes efforts, je ne sais pas si je fait cela au mieux.
Je serais ravis d'entendre ce que tu as à dire. N'hésite pas à m'écrire à l'adresse suivante :
qms2600@yahoo.co.uk

Se connaitre soi même, tâche hardue...

L'aspiration de l'homme au divin, c'est son aspiration, des plus intenses, à se connaître soi-même. L'égoïsme gêne l'homme dans cette aspiration car sa nature le fait aspirer à l'autosatisfaction et à la saturation de ses désirs. Quand l'homme cesse de satisfaire les leurres dans lesquels il se trouve, il se met à aspirer à connaître le Créateur, le point initial de son origine, son authentique nature.

décembre 12, 2006

L'organisation de l'âme

Comment est organisé notre chemin tout au long des 125 niveaux?

Nous savons qu'il existe 125 niveaux de révélation entre nous et le monde d'Ein Sof. Toutefois, nous avons besoin uniquement d'atteindre le monde d'Atsilout pour être corrigé, c'est-à-dire, que nous devons traverser les mondes d'Assiya, Yetsira et de Briya. Chacun d'entre eux correspond à 2000 années, ce qui donne 6000 années au total. Après cela, il y a la réparation au dessus Tsimtsoum Bet, ou une réparation dans une différente dimension appelée Tsimtsoum Alef.

Notre âme est constituée de cinq parties: Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin (Z”A) et Malkhout. Elles se distinguent entre elles par un désir de plus en plus grandissant d'éprouver du plaisir. Elles sont divisées en deux parties: Galgalta ve Eynaim GE (Keter et Hokhma) et AHP (Bina, Z’A et Malkhout). Autrement dit, Keter est appelée Goulgolete, Hokhma est appelée Eynaim, Bina est appelée Ozen, ZA est appelée Hotem et Malkhout est appelée Peh. La première partie de l'âme éprouve du plaisir en donnant sans réserve et la seconde en recevant. C'est de cette façon que chaque âme est construite.

La brisure de l'âme originelle et le but de cet brisure

Si l'âme d'Adam ne s'était pas brisée, elle serait alors restée une âme unique sans réparation qui aurait été difficile à réparer. La réparation consiste à relier chaque partie de l'âme entre elles. Elles se relient au Créateur seulement après.

Le travail d'une personne consiste à corriger sa relation avec les situations qui se présentent et que le Créateur lui envoie. Le but de ce travail est de s'unir avec le Créateur et de justifier toutes Ses actions.

Un article sur l'âme et son dévelopment.

Une personne vivant dans notre monde ne possède pas d'âme. Lorsqu'elle entreprend de se lier au spirituel, elle acquiert toutefois «un point dans le cœur», germe d'une âme qui revendiquera le retour de cette personne vers ses racines spirituelles selon sa nature. L'âme n'a qu'un désir ardent, qui est celui de retrouver le Créateur, entraînant ainsi la personne avec elle. L'homme ne sait pas vers quoi il est attiré, car le Créateur lui est toujours dissimulé. Ce point dans le coeur le tire quand même quelque part, bien que ce ne soit pas encore l'âme véritable.

Lorsque une personne travaille sur elle même, ce point dans le coeur s'agrandit. Il devient de plus en plus large, mais il reste toujours sans lumière car elle ne perçoit que l'obscurité et le sentiment qu'il lui manque quelque chose est même plus intense qu'auparavant. Lorsque le point a atteint une taille bien spécifique, il se dote d'un Massakh qui l'entoure et l'amène à l'attribut de donner sans réserve. Ce qui permet à la lumière après, de pouvoir entrer dans le point en ordonnant les désirs en cinq parties selon les attributs de la lumière. Ces parties s'appellent Keter, Hokhma, Bina, ZA et Malkhout. A présent, la personne possède véritablement une âme.

décembre 10, 2006

Non, non, non, c'est une cabale contre la kabbale

NON, La kabbale ne parle pas de :
- magie
- amullette
- protection contre le mauvaise oeil
- herméneutique
- symbolisme
- esoterisme
- méditation
- decouverte du futur
- astres
- etc. dans le même genre

OUI, la kabbale parle de :
- changement interieur
- travail personnel sur soi
- monde spirituel de l'homme
- union avec le Créateur
- recherche du sens de la vie


NON, la kabbale n'est pas :
- réservé aux hommes
- réservé aux juifs
- réservé aux plus de 40 ans
- réservé à ceux qui connaissent par coeur le talmud
- le secret du Créateur

OUI, la kabbale est :
- ouverte à tout ceux qui le désirent
- ouverte aux hommes, femmes, enfants
- ouverte à toutes les nations
- une méthode d'approche scientifique, basé sur l'expérience de l'homme
- accessible indépendament de la connaissance de l'homme

décembre 07, 2006

Sefirot - les degré du desir de l'homme

Séfirot : les dénominations des sefirot sont les suivantes: KETER, HOKHMA, BINA, HESSED, GUEVOURA, TIFERET, NETSAH, HOD, YESSOD, MALKHOUT. 6 d'entre elles sont liées en la sefira appelée Zeir Anpin (abrégé en Z"A) , il y a donc au total 5 sefirot: keter, hokhma, bina, z"a, malkhout. Le z"a est lui-même appelé tiferet parce que parmi les 6 sefirot, la tiferet est la principale, celle qui inclut les attributs des 6 sefirot de z"a. Le Créateur a donc créé 5 sefirot:

Keter

Désir du Créateur de nous délecter, nous, malkhout

Hokhma

Le plaisir à proprement parler,
ce avec quoi le Créateur désire nous délecter

Bina

Transmet le plaisir de la hokhma au z"a

Zeir Anpin


Reçoit le plaisir de la bina et les transmet à la malkhout

Malkhout

Reçoit le plaisir


Le terme plaisir est fait référence à la quantité de lumière - Orh Hokhma - que le kli (désir) est capable de recevoir. La quantité de plaisir - ou la quantité de Orh Hokhma - dépend de la mesure dans laquelle le kli (désir de la créature) est réparé (orienté vers le Créateur, intention altruiste, non orienté vers lui même).

décembre 06, 2006

Il n'y plus d'essence ... mais il y a de la lumière...

Pour expliquer ce qui est écrit dans les livres de cabale, c’est à nous, dès le début, d’observer les conditions fixées par les cabalistes pour eux mêmes lors de leurs recherches: «tout ce qu’on ne saisit pas, n’est pas nommable». «N'est pas nommable» c’est-à-dire, ce qu’ils n’ont pas encore saisit mais également ce qui n’est pas saisissable par cette sagesse, telle que l’essence de la force supérieure. Ainsi les cabalistes refusent de disserter, même en théorie, de l’essence de la force supérieure, à plus forte raison de donner à leurs recherches des définitions, des noms etc...

De ce fait, toutes les définitions qui ont été données de la Force Supérieure ne prennent pas en compte son essence, mais l'action de la lumière qui en découle, sur nous. Même la définition du mot «infini» dans la Cabale veut dire la lumière qui découle de l’essence de la Force Supérieure. C’est uniquement parce que les cabalistes ont donné, pour les individus qui la reçoivent, l’expression relative à la lumière découlant de l’essence du Créateur comme infinie, qu’ils l’ont appelé par ce nom.

Le vent du changement...

Nous changer nous-même, telle est la seule action que nous pouvons réaliser. La nature reste telle qu’elle est. Et lorsqu'il change, l’homme ressent autrement l’action des lois de la nature sur lui. Il change la manière dont il aborde les lois de la nature; d’où le verset: «Moi, YHVH, je n’ai pas changé» (Malachie III-6)

décembre 05, 2006

Kli = désir réparé

Kli: les désirs et aspirations égoïstes, l'égoïsme, ne sont pas désignés par le terme kli. Un kli ce sont des désirs réparés, aptes à recevoir la lumière, autrement dit, ils sont débarrassés de l'égoïsme, dotés d'un écran qui transforme l'égoïsme en altruisme.

Le cœur de l'homme qui perçoit le ressenti est appelé kli du ressenti. Le Zohar ne parle que du récipient spirituel qui est le désir de donner sans réserve au Créateur, de faire tendre vers le Créateur tout son cœur, tous ses désirs, d'approuver de tout cœur, de tous ses désirs, de faire abnégation de tout dans une intention orientée vers Lui. Cette intention authentique et absolue est désignée par les termes «Li Chema» «orientée vers le Créateur».



La cabale, la mathématique des sentiments

La cabale est comme la mathématique des sentiments, elle prend l’ensemble des sentiments, et des désirs de l’homme, les divises, et donne chaque phénomène, à chaque degré, à chaque type de compréhension et de sentiment, sa formule mathématique exacte. C’est un travail des sentiments avec la raison. Elle semble aux yeux du débutant, faire usage de l’extériorité des choses, de la gématria, de matrices ou de dessins, mais en réalité quand l’homme commence à avancé, il trouve à l’intérieur une science très précise qui analyse nos sentiments. Pendant l’étude, l’homme ressent chaque sentiment et dans le même temps, le comprend.

La cabale n’est pas une étude théorétique, mais une étude très pratique. L’homme s’étudie lui-même, qui il est, quelle est sa nature. Il étudie ce dont il a besoin de faire maintenant, que changer en lui-même, étape après étape, un pas après l’autre, il n’y a rien qui soit plus proche de lui.

décembre 03, 2006

Le Zohar, splendeur incomprise.


Le Livre Du Zohar

1. Rabi Ezéchias ouvre : "Il est écrit comme une rose parmi les épines". Qu'est ce que la rose? C'est la Communauté d'Israël. Parce qu'il y a rose et rose, et telle la rose parmi les épines qui comporte le rouge et le blanc, la Communauté d'Israël comporte rigueur et miséricorde. Comme la rose a treize pétales, la Communauté d'Israël comporte treize attributs de miséricorde qui l'entourent de toutes parts. Ainsi Elokim émit-il treize mots pour entourer la Communauté d'Israël et la protéger


Commentaire "Ha Soulam" Du Baal Soulam
1. Rabbi Ezechias ouvre: Il est écrit "comme une rose parmi les épines? (Cantique des Cantiques 2.2) "Qu'est ce que la rose?" C'est la Communauté d'Israël, c'est-à-dire malkhout. Parce qu'il y a rose et rose, et telle la rose parmi les ronces qui comporte le rouge et le blanc, la Communauté d'Israël comporte Rigueur et Miséricorde. Comme la Rose a treize pétales, la Communauté d'Israël comporte treize sortes de Miséricorde qui l'entourent de toutes parts. Ainsi Elokim (le nom du Créateur sous-entendant un rapport vis à vis de l'en-bas basé sur la rigueur de la loi), ainsi qu'il est dit "Au commencement Elokhim créa" (premier verset de la Bible), pensa et créa-t-il treize mots pour protéger la Communauté d'Israël et l'entourer, voici ces mots: ET, SHAMAIM, VEET, HARETS, VEHARETS, HAֿTA, TOHU, VABOHU, VEHOSHEH, AL, PNEֿ, TEHOM, VERUAH - jusqu'au mot Elokim".


Le Zohar est un ouvrage qui parle que de l'homme et des changements interieurs que traverse l'homme qui cherche à évoluer spirituellement. Il fut écrit par le Rashbi et neuf de ses étudiants, soit en tout un groupe de dix, un pour chaque sefira.
Le texte du Zohar semble décrit les voyages de rabbi Shimon Bar Yo'hai (le Rashbi), et contenir nombre de parabole, sur les gens qu'il rencontre en passant, etc.
C'est un des nombreux problemes que rencontre celui qui étudie le Zohar sans même porter attention au fait qu'il ne comprend pas de quoi il est question (le nombre d'ouvrage moderne qui sorte sur le Zohar sont pour la plupart un amas d'incomprehension sur le texte, lut de façon litteral)
C'est pour cette raison que le Baal Soulam nous explique que la Cabale ne traite pas des éléments de ce monde mais uniquement de la relation entre l'homme et le Créateur, ce que j'ai décrit plus haut comme les changements que l'homme qui avance spirituellement, traverse.
La langue du Zohar est la langue des branches. La langue des branches décrit les racines spirituelles de ce monde à travers les mots des branches qui découle des racines.
Le concept de la langue des racines et des branches est étudié en details dans l'ouvrage du Baal Soulam : "L'étude des dix séfirot". Malheureusement cette ouvrage n'est pas encore traduit en français. Mais voici en résumé de quoi il est question: La Langue des racines et des branches

L'arbre de Vie

L'arbre de vie, ou Etz Haim, est le titre d'un des ouvrages du Ari, cabaliste de safed, un des géants de la cabale, il ouvrit aux générations qui le suivirent les portes de la cabale. Depuis son travail, l'interdit qui portait alors sur l'étude de la cabale fut levé, et toute personne qui souhaite étudié est depuis lors encouragée à l'étude de la cabale, comme nous rapporte le Rav Azoulay dans son ouvrage Orh HaKhama, "L’interdiction d’étudier la Cabale n’était en vigueur que jusqu’en 1490, depuis cette date, il convient d’encourager tout le monde à étudier le Livre du Zohar"

Voici le texte introductif de l'Arbre de Vie :
Sache qu'avant la création, seule existait la lumière supérieure
qui, simple et infinie,
emplissait l'univers dans son moindre espace.
Il n'y avait ni premier, ni dernier, ni commencement, ni fin,
Tout était douce lumière harmonieusement et uniformément équilibrée
En une apparence et une affinité parfaites,
Quand par Sa volonté furent créés le monde et Ses créatures,
Dévoilant ainsi Sa perfection,
- source de la création du monde -
Voici qu'Il se contracta en Son point central,
Il y eut alors restriction et retrait de la lumière,
Laissant autour du point central entouré de lumière
Un espace vide formé de cercles.
Après cette restriction, d'En-haut vers En-bas
Un rayon s'est étiré de la lumière infinie
Puis est descendu graduellement par évolution dans l'espace vide.
Épousant le rayon, la lumière infinie dans l'espace vide est alors descendue,
Et tous les mondes parfaits furent émanés.
Avant les mondes, il n'y avait que Lui,
Dans une Unité d'une telle perfection,
Que les créatures ne peuvent pas en saisir la beauté,
car aucune intelligence ne peut Le concevoir,
Car en aucun lieu Il ne réside, Il est infini, Il a été, Il est et Il sera.
Et le rayon de lumière est descendu
Dans les mondes, dans la noire vacuité,
Chacun de ces mondes étant d'autant plus important
Qu'il est proche de la lumière,
Jusqu'à notre monde de matière, au centre situé,
A l'intérieur de tous les cercles, au centre de la vacuité scintillante,
Bien loin de Celui qui est Un, bien plus loin que tous les autres mondes,
Alourdi à l'extrême par sa matière,
Car à l'intérieur des cercles il est,
Au centre même de la vacuité scintillante

décembre 01, 2006

Les lois de la nature

"Mais ceux qui examinent le point de vue existentiel ainsi que la raison d’être de cette réalité, peuvent clairement voir grand désordre et confusion, comme s’il n’y avait pas de dirigeant ni aucune providence. Chaque homme fait ce qui est juste à ses propres yeux, se bâtissant sur les ruines des autres, le mal prospère et le juste est piétiné sans pitié.

Il faut garder à l’esprit que cette opposition est placée devant les yeux de toute personne sensée et qu’elle a préoccupé l’humanité même dans les temps les plus anciens. De nombreuses méthodes ont essayé d’expliquer ces deux opposés présents dans la providence et qui résident dans un même monde"

Le Baal Soulam, "La paix"

Le Baal Soulam catégorise les differents approche de l'humanité en quatre :
la nature, la double autorité, multiple autorité, et ce qu'il appel : "Il a quitté son oeuvre"

La nature :
Cette approche fait réference à l'existance d'une réalité dépourvue de tout rapport personnels à ceux qui habite cette réalité.

La double autorité :
Le bien et la mal sont les deux fondement de la réalité et en tirent les cordes.

Les dieux multiples :
Chaque événement de la réalité est independant et dirige le monde : la richesse, la beauté, etc.
Ne pas se laisser confondre par le vocabulaire, il n'est pas uniquement question de ceux qui croient en un dieu de la beauté et un dieux de la richesse. Il s'agit de toute personne pour qui la réalité se découpe en un nombre d'evenement séparé les uns des autres, qui dirigent notre réalité, comme la richesse, la beauté ou le pouvoir, ou le savoir. Somme toute, c'est une des approches les plus proche de la façon traditionnelle de concevoir le monde.

"Il a quitté son oeuvre" :
Le monde est comme un parfaite machine huilé qui tourne sans but.


Ces quatres approches englobent toutes les approches de modélisation intellectuel du réel en dehors des approches religieuses, plus simples somme toutes.
Aucun d'entre elle ne touche de près ou de loin la cabale, mais il est bon de comprendre qui nous sommes et comment nous reflichissont pour nous permettre d'avancer.

C'est un texte assez compliqué, j'ai essayé ici d'en donner une mini clarification, mais il faudra y revenir plus tard avec d'avantage de détail.

  • Voila le lien vers l'article d'origine : lien

La question qui repond à toutes les questions

«En effet, si on ne répondait qu’à une seule question très connue, il va de soit que toutes les questions et les doutes disparaîtraient, comme s’ils n’avaient jamais existé. Ainsi la question qui ronge l’homme à chaque génération est: quel est le sens de notre vie?»

Baal HaSoulam, Introduction à l'étude des dix séfirot