novembre 30, 2007

Cours de Kabbale : le 9 décembre

Durant plus de 50 ans le Baal HaSoulam, auteur du fameux commentaire du Livre du Zohar, écrivit de nombreux articles, pour que toute personne qui le souhaite arrive à comprendre les fondements de la sagesse de la Kabbale de A à Z, plus d'une trentaines d'articles, des centaines de pages pour permettre à tout personnes de comprendre les fondements de la Kabbale.

A son époque, peu de personne était prêtes à recevoir cette enseignement, il le transmit à son fils, le Rav Baruch Ashlag, lequel transmit au Rav Laitman durant de nombreuses années.

Le 9 décembre, le Rav commence une série de conférences retransmises en direct sur le site http://www.kab.tv/fre permettant ainsi à ces articles de retrouver leur rôle originelle qui est de transmettre à tous la compréhension de la sagesse de la Kabbale.

Plus d'info sur le lien suivant Liens : cours de Kabbale

novembre 22, 2007

Oh! Liberté ...

Sur un blog du nouvelle obs, je me suis trouvé nez à nez avec la preuve que l'humanité avance tout doucement mais surement. L'article cite que l'homme est le résultat des gènes et de son environnement, ce que le Baal HaSoulam ainsi que les autres kabbalistes avant lui écrivaient également.

Article la liberté:
La providence a attaché la vie à deux chaînes: le plaisir et la souffrance. Toutes les créatures vivantes n'ont aucune liberté de choix entre le plaisir et la souffrance et le seul avantage que l’homme possède sur les animaux est de pouvoir faire des projets à long terme. C’est-à-dire, accepter sur le moment une certaine dose de souffrance dans l’espoir de futurs bénéfices ou de plaisirs après un certain laps de temps.
Mais ce n'est là, en vérité, qu’un simple calcul de marchands, estimant que le bénéfice ou le plaisir futur sera plus grand que la souffrance qu'ils endurent sur le moment. Ici, il est uniquement question de déduction. Ils déduisent les tracas et les souffrances du plaisir escompté et il lui reste un certain excédent.
C'est ainsi qu'apparaît uniquement le plaisir. Et il arrive parfois que quelqu'un soit tourmenté, car il n'a pas trouvé dans le plaisir le surplus qu'il attendait surtout au regard des souffrances qu'il avait endurées et se trouve donc en manque. Tout se passe comme dans les affaires.
Il n'y a, en fin de compte, dans tout cela aucune différence entre l’homme et l'animal, et dans ce cas là, il n’existe aucun libre choix mis à part une force d’attraction qui l’attire vers les plaisirs occasionnels et qui rejette les situations désagréables. Et par le moyen de ces deux forces la providence le conduit aux endroits où elle le désire sans lui demander son avis.

Au final, il ne nous reste qu'un choix qui est de progresser vers notre situation d'homme, ou bien d'attendre que les souffrances nous y pousse. Cette action de progression vers l'avant est bien ce qui est déterminant.
Voir le lien suivant sur la liberté
Liberté – 300 mots à méditer

août 27, 2007

amitié - rupture - Pourquoi?

Pourquoi, parfois, quand bien même nous étions bons amis avec quelqu'un, on découvre qu'au final on n'est plus capable de continuer ensemble?

Mon égoïsme est moins important que le plaisir retiré de notre coopération alors, nous coopérons – en d'autre terme, nous sommes bon amis –

Si mon désir évolue, mon égoïsme grandit, ce qui est un processus naturel. Alors, mon intérêt personnel devient plus important que ma coopération avec l'autre, et ainsi je romps la coopération, ou bien j'en change les termes.

J'essaye de contrôler l'autre pour qu'il me serve, autrement dit je m'impose, c'est-à-dire que mon désir de recevoir devient plus puissant et cherche à contrôler l'autre.

Si cela est possible, l'amitié continue – sinon, il y a rupture.

Le phénomène est le même dans un couple qui finit par se séparer.

L'intérêt de l'un ou de l'autre devient à un moment plus importante que l'intérêt commun, plus important que les enfants, plus important que les troubles du divorce etc. et les souffrances endurées par la non satisfaction de mon intérêt personnel sont telles que les deux membre sont près à se séparer.

De nos jours, les divorces se multiplient car le désir de recevoir progresse plus vite qu'à la génération précédente.

août 26, 2007

mars 25, 2007

Amour égoïste

L'humanité est dans une situation problématique, en cela que nos nous détestons les uns les autres. C'est le résultat de notre nature. Nous sommes des êtres égoïstes. Il n'y a pas à s'en cacher, cela se dévoile à nous de manière flagrante. Et si nous ne le voyons pas en nous, nous le constatons au moins chez les autres, dans leur comportement, dans la façon dont fonctionne notre société ou notre gouvernement.



Pourtant, il semblerait que nous somme capable d'aimer... non ?



Non.



Ou plutôt, oui, mais pas de façon naturelle, il y a un changement à faire, ce changement dans notre nature, est ce qui s'appelle dans la kabbale, "correction".



Un question se pose néanmoins ? Qu'en est-il de l'amour que nous semblons constater chaque jour parmi nos proches ou nos amis ? Ici, il nous faut une bonne dose d'honnêteté avec nous même pour comprendre que la situation n'est pas simple... Nous n'aimons pas vraiment ces gens, et il ne nous aiment pas non plus. Ce qu'ils aiment c'est quel que chose d'autre: ce que nous leur procurons. Ou bien inversement, nous aimons chez les autres ce qu'ils nous procure.





Dans la kabbale, cette distinction se nomme "Lumière" et "Récipient". Autrement dit, qu'est qui m'attire chez l'autre, est-ce ce qu'il me procure, ou bien, qui il est, c'est à dire, ses désirs.



De là, provient les différentes sorte d'amour qui existe dans notre monde.



Par exemple, beaucoup de gens aiment le poisson, mais ils les aiment pour les manger, et non pas par romantisme. L’amour égoïste est comme l’amour du poisson. C’est la sensation de plaisir et de satisfaction que quelqu’un retire de l’exploitation de l’autre, car autrui lui procure satisfaction.



Si la satisfaction en venait à disparaitre, "l'amour" qu'il éprouve pour autrui en viendrai également à disparaitre.



Cet amour est opposé à ce que les kabbalistes appelle l'amour, lequel est l'attribut du Créateur, qui désire faire du bien au créature. Et c'est cet attribut que l'homme acquière en son coeur lorsqu'il étudie la kabbale. C'est ce qui s'appelle changer son coeur de pierre en coeur de chair.



mars 23, 2007

La Kabbale - Blog: nouveau look !

Voila un moment que c'était prévu, il manquait juste le temps pour le faire. Voici le nouveau look du blog Open Kabbalah -

C'est assez sommaire, il s'agit de la version "blue" du même thème, mais ça change le look générale, c'est sympa.



Bon week end !

février 19, 2007

Amour quand tu nous tiens !

Bien que cela ne soit pas évident au premier abord, toute la Torah est un guide pour aimer. C'est ce que je vais essayer de clarifier dans les paragraphes suivants.


Un point critique de la Torah dont on ne parle pas souvent est "lishma", ou "pour Son Nom". Dans son article "Mitsva Ahat", le Rav Yehuda Lev Alevi Ashlah, écrit
«Il n'est point de travail pour Hashem, et observance de ses commandements, si ce n'est pour Son Nom (Lishma). »


Quel est donc ce concept ?

Ici, nos sages ont introduit un point fondamental qui est l'intention derrière nos actes. De quoi s'agit il ? Dans toutes action, pensés, paroles, il y a derrière ce que je souhaite réellement atteindre. Je ne suis pas toujours conscient de ce que je désir atteindre à travers mes actes. L'humanité a découvert cela il y a peu de temps, à travers la psychanalyse et la psychologie.

Quelle l'intention à laquelle je dois arriver ?

L'homme doit arriver à Lishma. Pour Son Nom.

Qu'est ce que cela signifie ?

En dehors du Créateur, il n'y a que la création, l'homme. Si l'homme n'agit pas pour le Créateur il n'agit que pour lui-même, de manière égoïste. Pour cette raison le Baal Soulam écrit:

«Il n'est point de travail pour Hashem, et observance de ses commandements, si ce n'est pour Son Nom (Lishma). »

Car si l'homme n'est pas au degré Lishma, il agit encore pour lui-même. Et ce n'est n'est donc pas désigné par le terme travail pour Hashem, Avodat Hashem, mais l'homme travail pour satisfaire ses désirs égoïstes, d'argent, de gloire, de pouvoir etc. C'est ce qui est désigné par le terme Avoda Zara, travail étranger, (parfois également traduit par idolâtrie, mais le terme en français porte à confusion par son manque de précision).

Ainsi, tant que l'homme n'est pas au degré lishma, il n'y a point de travail saint.

Quel est le degré désigné par le terme lishma ?

Lishma est le plus haut degré que peut atteindre l'homme, lorsque chacun de ses désirs sont réparés, autrement qu'ils ont acquis la propriété désignée par le terme lishma.

Ce degré est également appelé "Amour", ou plus exactement "Amour qui ne dépend de rien" (ahava she eina tlouya be davar), c'est le degré de la partie supérieur de Atsilout.

Toute la Torah n'est un guide pour que l'homme puisse arriver à ce niveau. Pour cette raison, il est écrit que Rabbi Akiva dit que tout la Torah est incluse dans la mitsvah, "Aime ton prochain comme toi-même". Qui inclue l'ensemble des mitsvot entre l'homme et son prochain, et également les mitsvot entre l'homme et le Créateur. C'est-à-dire l'ensemble des corrections que l'homme doit faire sur ses intentions.

Amour ?

Pour les humains que nous sommes, nous aimons ce dont nous tirons du plaisir. Si l'homme retire du plaisir d'un plat raffiné, il dira qu'il aime ce plat, qu'il aime la bonne cuisine. Dans notre monde nous nous aimons les uns les autres comme nous aimons la bonne cuisine. Dans la mesure où nous pouvons tirer avantages les uns des autres, nous nous "aimons".

Cet amour n'est qu'un compromis social qui sert l'intérêt de la majorité. C'est une situation très instable comme nous avons put le constater. Car l'égoïsme est en constante évolution, la source de plaisir change constamment, c'est ce qui rend nos édifices sociaux temporaires. C'est ce qui cause la détérioration de la société, c'est également la cause de la plupart des guerres.

Notre nature est opposée à l'amour au sens spirituel du terme, au sens de ce que nous dicte la Torah.

Pour cette raison nous fut donné la Torah.

Par où commencer ?

"De Lo Lishma on en vient à Lishma" ainsi que l'on écrit nos sages. Autrement dit, nous n'avons pas le choix que de commencer à rechercher dans la Torah, dans son étude et sa pratique comment nous réparer. Et de lo lishma, on en arrive à lishma.

Si en commençant à s'affairer à la Torah Lo Lishma, l'homme peut arriver à Lishma. Qu'est-ce donc que Lo Lishma ? La traduction littérale donne : "Pas pour Son Nom".

Autrement dit, pas pour le Créateur. Hors qui a-t-il en dehors du Créateur et de la créature, l'homme ? C'est-à-dire que celui qui n'étudie pas pour Hashem, étudie pour lui-même, de manière égoïste.

Ainsi, bien que l'homme de part sa nature, est égoiste, il lui est donné de se réparé et d'atteindre le niveau de Lishma grâce à la Torah, ainsi qu'il est écrit, "J'ai créé le mauvais instinct, et j'ai créé la Torah, son remède".

Mais les sages écrivent, " De Lo Lishma on en vient à Lishma." Quel besoin y a t il de précisé cela ? Si il est déjà écrit "J'ai créé le mauvais instinct, et j'ai créé la Torah, son remède", pourquoi y t il à ajouté: " De Lo Lishma on en vient à Lishma." ?

C'est pour précisé que uniquement quand l'homme prend conscience de son égoïsme, prend conscience du fait qu'il agit pour lui-même, alors il peut développer un désir de se rapprocher du Créateur. Quand l'homme prend conscience du fait qu'il se trouve dans Lo lishma, il voit en lui ce qui est à corrigé, uniquement de cette façon il peut trouver les forces pour élever sa prière à Dieu, d'implorer qu'il l'amène au degré de Lishma.

Autrement dit la condition pour atteindre Lishma est de passer par Lo Lishma. C'est-à-dire, la prise de conscience du mal qui est en nous. Et c'est une chose vitale, car "Il n'est point de travail pour Hashem, et observance de ses commandements, si ce n'est pour Son Nom (Lishma)".

Il est importance de saisir la nuance : il n'est question de lo lishma qu'en rapport à lishma. C'est-à-dire, c'est considéré lo lishma car l'homme recherche lishma. Si durant un instant l'homme cesse de rechercher à atteindre Lishma, ses actions ne sont même pas au degré de "Lo Lishma", mais tout simplement au niveau de vie inconsciente de ce monde.

L'intériorité de la Torah – le monde des intentions – la science du cœur

Les intentions du cœur sont donc le point critique, le levier de tout le système. Pour cette raison nos sages, à travers les générations ont essayé de produire des ouvrages visant à ce que l'homme puisse plus facilement se connecté de l'intérieur au texte. Lorsque la Torah parle du travail des champs, ou de l'arbre, elle nous explique également avec quelle intention l'homme doit travailler avec ses désirs, comment les développer avec la bonne intention, pour que l'homme puisse arriver à l'amour véritable. Ainsi la sagesse de la kabbale ne fait que traduire en des termes plus proches de notre ressentis les intentions décrites dans la Torah. Pour cette raison elle est appelée sagesse dissimulée, car de l'extérieur on ne peut savoir avec quelle intention l'homme agit en son cœur. Elle est donc l'intériorité de la Torah, et le levier du cœur de l'homme, car elle développe chez l'homme l'intention d'agir vers lishma, de se rapprocher de l'amour véritable. L'amour du prochain et du Créateur.

février 01, 2007

Congrès de kabbale en Europe !

Congrès Européen 2007 de la sagesse de la Kabbale
Organisé par Bnei Baruch
Se tiendra du vendredi 23 au dimanche 25 février 2007
à Tallinn, en Estonie

Lors de cet évènement sans précèdent, se réuniront des individus venant de toute l'Europe, avec en commun leur intérêt pour la sagesse de la kabbale. Le Rav Michael Laitman sera présent en personne, et donnera l'ensemble des conférences qui auront lieu durant ces trois jours. De nombreuses activités sont également programmées afin de permettre tous de découvrir la sagesse de kabbale de façon claire et accessible. Des panels et des ateliers pendant le Congrès seront l’occasion de discuter de sujets fondamentaux.

Le but du congrès est double: il vise à faire découvrir la Kabbale à tout ceux qui n'en ont jamais entendue parler, et deuxièmement, à permettre aux différents individus à travers l'Europe d'échanger leur expériences, et leur impressions. Nous aborderons le sujet de la diffusion de la kabbale, ou comment faire connaître ce sujet si peu familier dans l'Europe du XXI siècle.


Le congrès se tiendra en Estonie, pays de Européen réputé pour la qualité de son accueil, du 23 au 25 février, et nous espérons vous y voir nombreux. Pour plus de renseignements, écrivez à french@kabbalah.info ou cliquez sur le lien suivant:

http://kabbalah.info/frenchkab/congress_tallin.htm

janvier 18, 2007

La correction du cœur

La correction du cœur s’effectue par la réunion de toutes les âmes dans un seul kli sans limite jusqu’à l’Infini (Ein Sof). Lorsque les 600.000 âmes se réunissent pour ne former plus qu’une, le commandement « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » s’applique, ce faisant, nous nous réunissons comme l’âme du Premier Homme (Adam HaRishone). La Lumière Supérieure est à l’origine de tout, en corrigeant les désirs de l’âme, l’homme parvient à l’Achèvement de la réparation (Gmar Tikoun) et n’a plus besoin de se réincarner, sinon il continue à se réincarner dans un corps physique car c’est le seul moyen dont il dispose pour commencer et finir le chemin spirituel. L’homme se doit d’avoir les pieds sur terre pour disposer en permanence d’un libre choix, même s’il est coupé de la spiritualité, il se doit de regarder son état spirituel de dehors et décider s’il désire cet état. Le but est d’arriver à distinguer l’état spirituel en toute indépendance, à cette fin, le corps et la réalité dans laquelle il vit l’aident.

Cette correction n’est possible que progressivement, c’est pourquoi, il est nécessaire de diviser le kli appelé « Le Premier Homme » en de nombreux morceaux. Chaque morceau est tenu de traverser des nombreux états jusqu’à ce que naisse dans son cœur un désir de se réunir au reste des âmes. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est un principe essentiel car dans l’avenir toute la lumière se diffusera et remplira toutes les âmes ensembles.

janvier 11, 2007

Musique ! la cabale que l'on étudie par les oreilles :)

Chacun d’entre nous a sa propre conception de la musique, mais beaucoup ne savent pas ce qu’est la Cabale.

La Cabale est la science de la structure de l'univers, des lois de développement des mondes spirituels et notre monde, et du but de l'homme dans la vie. Par ces graphiques et schémas, la Cabale procure à l’homme des sensations, parle à son âme, et à sa musique. La musique parle aussi à l'homme dans un langage de sensations et d’émotions; c’est pour cela qu’elle est proche de la Cabale.

Qu’est ce que la musique ? C'est une émotion, qui se développe. Seule la musique peut apporter un processus de transformation des sensations à travers le temps. C’est pourquoi la musique de la Cabale fournit, d’une certaine façon, à ceux qui ne perçoivent pas encore le monde spirituel, l'impression de spiritualité qui est ressentie par le cabaliste.

La musique cabalistique a été écrite par de grands cabalistes comme l’expression de leurs sensations spirituelles. Elle se situe inévitablement à un haut niveau spirituelle. Cette musique procure aux auditeurs une sensation d’éternité et de perfection. (suite...)