Article la liberté:
La providence a attaché la vie à deux chaînes: le plaisir et la souffrance. Toutes les créatures vivantes n'ont aucune liberté de choix entre le plaisir et la souffrance et le seul avantage que l’homme possède sur les animaux est de pouvoir faire des projets à long terme. C’est-à-dire, accepter sur le moment une certaine dose de souffrance dans l’espoir de futurs bénéfices ou de plaisirs après un certain laps de temps.
Mais ce n'est là, en vérité, qu’un simple calcul de marchands, estimant que le bénéfice ou le plaisir futur sera plus grand que la souffrance qu'ils endurent sur le moment. Ici, il est uniquement question de déduction. Ils déduisent les tracas et les souffrances du plaisir escompté et il lui reste un certain excédent.
C'est ainsi qu'apparaît uniquement le plaisir. Et il arrive parfois que quelqu'un soit tourmenté, car il n'a pas trouvé dans le plaisir le surplus qu'il attendait surtout au regard des souffrances qu'il avait endurées et se trouve donc en manque. Tout se passe comme dans les affaires.
Il n'y a, en fin de compte, dans tout cela aucune différence entre l’homme et l'animal, et dans ce cas là, il n’existe aucun libre choix mis à part une force d’attraction qui l’attire vers les plaisirs occasionnels et qui rejette les situations désagréables. Et par le moyen de ces deux forces la providence le conduit aux endroits où elle le désire sans lui demander son avis.
Au final, il ne nous reste qu'un choix qui est de progresser vers notre situation d'homme, ou bien d'attendre que les souffrances nous y pousse. Cette action de progression vers l'avant est bien ce qui est déterminant.
Voir le lien suivant sur la liberté
Liberté – 300 mots à méditer
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire